Alexander est garçon de dix-neuf ans né à Manhattan, dans une famille de la classe moyenne américaine. Il n'a jamais manqué de rien, mais ses parents, souvent en déplacement pour leur travail, n'ont pas été très présents lors de son enfance et de son adolescence. Alors il est devenu très indépendant, et n'aime pas recevoir d'ordres. Lorsqu'il leur a avoué son homosexualité à ses dix-huit ans, ses parents se sont effondrés. Très croyants, ils n'ont jamais voulu entendre parler de cela, et priaient pour que cette maladie, comme ils l'appellent, ne touche jamais leur maison. Il s'est violemment disputé avec son père qui l'a jeté à la porte avec violence. Le jeune homme s'est retrouvé à la rue, et a dû se débrouiller pour survivre comme il le put. Il s'est réfugié chez son meilleur ami, et vit avec lui pour le moment, dans un petit appartement de Brooklyn.
Alexander est un garçon sensible, qui croît au grand amour, et qui se soucie énormément de son entourage. Il est toujours avec ses amis, et est capable de laisser tomber ce qu'il fait pour aller aider un ami dans le besoin. Mais malgré un sourire et une bonne humeur à toute épreuve, le jeune homme est blessé intérieurement. En effet, lorsque ses camarades ont appris qu'il était homosexuel, il a été la cible de moqueries et de persécutions parfois violentes.  Il espère faire connaissance avec d'autres personnes qui sont comme lui, les écouter, et être compris.

Maxwell vit le jour à Brooklyn Heights, sûrement le quartier le plus riche de la ville. Des parents atteignant la trentaine, ainsi qu'une sœur de trois ans de plus l'entourèrent dans son enfance des plus confortables. Une chambre assez grande pour dix enfants, une salle de bain personnelle, un choix de vêtement aussi large qu'un magasin entier, une scolarité dans des établissements renommés. Le jeune Declan fréquentait exclusivement des personnes de son niveau de vie. Son côté bad-boy, mais aussi le voile de mystère l'entourant en permanence lui assuraient la cotte auprès des filles, rêveuses de ne pouvoir qu'effleurer une parcelle de sa peau parfaite. Assez bon en cours, son éducation faisait de lui une personne promise à une longue carrière fructueuse.
Cependant, les apparences étaient bien trompeuses. Véritable emmerdeur, il aurait pu être récompensé en tant que personne la plus chiante de tout son lycée. C'était le roi pour s'attirer les emmerdes de tous le monde. On le détestait, il aimait ça, alors il continuait sans cesse, s'en prenant à ceux dont la tête ne lui revenait pas. Beaucoup adoraient ce côté viril, et il en profitait énormément. Sans arrêt en train de baiser dans tous les coins, Maxwell ne comptait même plus le nombre de fois qu'il avait vu une paire de fesses. Peu importait s'il s'agissait d'un garçon ou d'une fille, ni le nombre de personne, il prenait tout ce qui bougeait. Connu également de tous pour ses innombrables conneries, on n'osait trop se mêler de ses affaires. Sa petite bande se résumait essentiellement à quelques amis huppés qui lui obéissaient au doigt et à l'œil ; heureusement d'ailleurs, auquel cas, il leur aurait fait vivre l'enfer. Ils avaient voulu faire ami-ami, ils en payaient les conséquences. Vous vous demandez encore comment Maxwell a pu atterrir dans un lycée tout à fait banal tel que Jefferson ? C'est tout à fait simple. Bien qu'il soit riche à en faire déborder les banques, ce n'était jamais assez pour lui, alors il dealait, de tout, et à tout le monde. Pour autant, il n'en prenait pas, voulant seulement se faire de l'argent pour quelconques achats. Mais au bout d'un certain temps, les descentes de police furent de plus en plus fréquentes, et le nom de Maxwell Declan fut prononcé. Heureusement pour lui, il ne s'en tira plutôt pas trop mal, surement grâce à ses talentueux avocats. Il fut tout de même obligé de renoncer à ses études dans ce lycée prestigieux. Cependant, ses parents qui ne voyait pas ça d'un bon œil décidèrent non pas de le renier car il était tout de même leur fils bien aimé, mais de lui acheter un appartement, le laissant vivre seul. Bien décidé à faire entendre parler de lui à nouveau. Car oui, bien qu'après avoir changé de lycée, il ne changea pas de comportement pour autant. On pourrait d'ailleurs croire qu'à cause de ce transfert, son hypersexualité s'était davantage développé, ou peut-être que le fait de vivre seul y était pour quelque chose aussi. Doté d'un "je m'en foutisme" déroutant et d'un narcissisme absolu, il n'y en a que pour sa poire. Les problèmes des autres ne sont pas les siens et réciproquement. Cependant, si vous venez ne serait-ce que lui voler un morceau de nourriture, il serait capable d'entrer d'en une colère noire, et je ne donnerai pas bien cher de votre vie. Gare à vous, en sa présence, rangez votre langue, mesurez vos gestes ou même cachez-vous, lunatique comme il est, on ne sait jamais ce qu'il se passe à l'intérieur de sa tête.